Le parti politique EDE part à la conquête de la diaspora

Le directoire du parti politique « Les Engagés pour le Développement (EDE) », répondant à une invitation de la branche floridienne de son Comité directeur de la diaspora (CDD), a rencontré, le 22 octobre dernier, à Miami, des ressortissants d’origine haïtienne installés aux États-Unis d’Amérique. Au menu des échanges : un vibrant appel lancé à ces membres de la diaspora présents pour qu’ils s’impliquent directement dans les affaires internes de leur pays d’origine.

« Diaspora ayisyen ann pale chanjman », c’est sous ce thème que s’est déroulée la rencontre avec la diaspora sur la crise haïtienne dans un hôtel à Miami.

L’ancien Premier ministre a.i, Claude Joseph, Président du Conseil stratégique et figure emblématique du parti EDE, dans sa prise de parole, a livré un message de sensibilisation à l’endroit des haïtiennes et des haïtiens de la diaspora sur la nécessité de s’impliquer dans la lutte contre le « système » d’exclusion et d’exploitation qui les empêchent de participer pleinement dans la vie politique et économique d’Haïti.

En effet, le Dr Claude Joseph s’en est pris ouvertement au « système » qu’il faut renverser, selon lui, avant de tirer à boulets rouges sur les politiciens traditionnels et leur peur bleue de l’expérience et de la compétence de la diaspora.

Le secrétaire général du parti, le Dr Oméga Chéry, de son côté, a convié l’assistance à mettre à contribution ses compétences, son expertise et son expérience dans la « construction d’une Haïti à la dimension de son histoire ».

L’engagement de la diaspora pour jouir de ses droits civiques est le maître-mot de l’intervention du secrétaire général de EDE qui a « vendu » aux compatriotes de la diaspora un rêve dans lequel ils sont appelés à jouer un rôle important.

À son tour, Sterline Civil, secrétaire générale adjointe du parti, a plaidé le coude à coude comme stratégie pour porter la diaspora à s’engager dans le but de léguer à la postérité un pays différent du Pandémonium actuel.

Outre la quête de l’engagement et de l’implication, ce rassemblement, tenu dans le cadre d’une tournée du parti politique EDE dans la diaspora, poursuivait un autre objectif, à savoir celui d’inscrire de nouveaux membres issus de la diaspora au parti.

« Vous connaissez la différence entre EDE et les autres partis politiques ? Nous avons deux ressources importantes à nos yeux que nous mettons en valeur : les jeunes et la diaspora », a lancé Claude Joseph aux compatriotes en provenance de Boston, Floride, Connecticut, New York, Indiana, Haïti, Bahamas dans l’assistance.

À en croire l’ex-Chancelier, le problème d’intégration de la diaspora le tient à cœur depuis l’époque où il était professeur d’université aux Etats-Unis. Maintenant qu’il s’est lancé dans l’arène politique, il entend livrer bataille contre le « système » qui combat la concurrence loyale, les investissements et les connaissances de la diaspora.